Venise for ever.

Venise for ever.

BELLINI, TITIEN, POTRAITISTES DE LA SERENISSIME.

 

Le Doge Loredan, de Giovanni Bellini, est l'exemple même de la magnificence de Venise au 15eme/16eme siècle. Pourtant, la Sérénissime, cité passerelle entre l'Orient et l'Occident, partenaire privilégié de l'Empire byzantin, est menacé par un danger mortel, la chute de Constantinople, en 1453, sous les coups du sultan ottoman Mehmet le Conquérant dont Gentile Bellini, le frère de Giovanni, tira le portrait, en 1479.

 

 

L'Empire byzantin aux mains des ottomans, c'est le début d'une phase de déclin pour la Cité des Doges, qui ne retrouva plus son lustre d'antan, les routes du commerce se déplaçant de la Méditerranée à l'Océan Atlantique, marginalisant Venise. Mais cette agonie fut longue et les portraitistes vénitiens purent encore briller de mille feux, comme avec Titien, qui porta haut, après les Bellini, la tradition picturale de l'école vénitienne. Il fut l'invité de François 1er et de Charles Quint, dont il tira les portraits, mais il s'attacha aussi au sans grade, comme avec ce peintre vénitien :

 

 

La mode du portrait, à l'époque de la Renaissance, illustrait bien l'humanisme naissant.

 

 

 



01/10/2017
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